[et_pb_section][et_pb_row][et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text]
Bien s’échauffer avant de bouger est une règle que vous connaissez probablement déjà. Pourquoi donc l’ignorer alors? La nature humaine, je suppose. Mes excuses si vous faites partie de cet infime pourcentage de ceux qui ne dérogent jamais à la règle de l’échauffement. Cette petite chronique vous permettra donc d’en comprendre les raisons.
Que se passe-t-il dans l’organisme lorsqu’on s’échauffe? Il serait trop long d’énumérer puis d’expliquer les multiples interactions physiologiques et neurologiques qui se produisent lors d’un échauffement. Prenons plutôt quelques phénomènes révélateurs de l’importance de bien s’échauffer. L’augmentation de la température corporelle, par exemple, diminue l’usure prématurée des articulations en baissant la viscosité du liquide synovial. Situé sur la surface interne des articulations, ce liquide sous forme visqueuse au repos exerce le rôle de lubrifiant lorsque la température corporelle augmente. La friction au niveau des articulations diminue et, par conséquent, les risques d’usures voir de blessures aussi.
Autre exemple révélateur des bienfaits de l’échauffement, l’augmentation de la fréquence cardiaque. Ce phénomène accroit le débit sanguin et pulmonaire, ce qui facilite l’irrigation musculaire. Un muscle bien oxygéné tolère mieux l’effort et peut donc travailler davantage. Assez révélateur? Ses deux exemples témoignent des deux principaux bienfaits de l’échauffement : la diminution des risques de blessures ainsi qu’une meilleure efficacité de l’organisme.
Cette petite chronique saura, je l’espère, vous sensibiliser à bien vous échauffer. La prochaine chronique traitera sur comment bien s’échauffer. À bientôt!
Un kinésiologue à votre service!
Pierre Viret
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]